L’Institut de microbiologie et d’hygiène de Montréal et ses membres fondateurs

Photographe : André-Paul Cartier

L’Institut de microbiologie et d’hygiène de Montréal

L’Institut a débuté dans le département de bactériologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Ces deux milieux ont connu une croissance rapide de leurs activités, ce qui rendait problématique le partage du même espace de travail. La taille des locaux était insuffisante pour la réalisation d’activités scientifique de grande envergure. L’institution avait également besoin d’un milieu qui lui était propre pour réaliser ses objectifs en lien avec la recherche. Une grande collaboration s’en est suivi malgré des missions différentes. Le département de bactériologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et l’Institut de microbiologie et d’hygiène de Montréal entretiennent alors une collaboration étroite pour leurs travaux communs.

L’Institut de microbiologie et d’hygiène de Montréal a été créé le 31 mars 1938 avec l’autorisation du Gouvernement de la province du Québec. Ce projet de grande envergure a été réalisé pour contribuer à la recherche scientifique et à la médecine préventive au Québec. En 1942, le nom de l’institut change pour devenir l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal (IMHUM). Ce changement a eu lieu le 29 mai 1942, l’Institut est rattaché officiellement à l’Université de Montréal en raison de la loi spéciale (Bill No 58, 6 George VI, ch. 96) constituant en corporation l’Institut de Microbiologie et d’Hygiène de l’Université de Montréal. Cet établissement a été dirigé par son fondateur, le Dr Armand Frappier, directeur, chef des Services de recherches et de la médecine préventive de l’Institut. Il est aussi le directeur du département de bactériologie, professeur titulaire à la Faculté de médecine, de même que doyen à l’École d’hygiène de l’Université de Montréal (fondée en 1945). Lors de la création de l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal, le Dr Frappier avait pour buts de fabriquer des produits biologiques, favoriser les recherches, enseigner et rendre service à la communauté. Ce grand homme a été reconnu mondialement par ses actions et réalisations telles que sa conquête, via la production de vaccins, de la tuberculose, la poliomyélite, et des maladies contagieuses, notamment la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et l’influenza. Un prix a même été nommé en l’honneur du Dr Frappier par le Gouvernement du Québec. Il s’agit du «Prix Armand-Frappier». Il est décerné aux personnes qui font carrière dans la recherche et qui ont contribué au développement d’une institution de recherche.

Réunion des fondateurs de l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal

Photographe : André-Paul Cartier

Sur la photographie, on peut observer une réunion de travail entre le directeur et les directeurs adjoints de l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal au courant de l’année 1963. On peut y observer les membres de la direction en commençant par la gauche ; on y voit le Dr Jean Tassé, Directeur adjoint, chargé de recherche et chef des services auxiliaires de l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal. On retrouve également Victorien Fredette, directeur adjoint, chargé de recherches et chef du service des anaérobies et fermentations de l’Institut. Il est également professeur agrégé de bactériologie à la Faculté de médecine. Au centre, le Dr Armand Frappier, directeur de l’Institut de microbiologie et d’hygiène de Montréal. Suivi du docteur et vétérinaire Maurice Panisset, qui occupe la fonction de directeur adjoint, chargé de recherches et chef du service d’enseignement de l’Institut. Il est aussi le directeur du département de microbiologie et professeur titulaire à l’École d’hygiène de l’Université de Montréal et professeur à l’école de médecine vétérinaire. Finalement, on retrouve à ces côtés le Dr Lionel Forté, qui occupe la fonction de directeur adjoint, chargé de recherches et chef du Service de production de l’Institut. Il occupe également le poste de professeur agrégé de microbiologie à l’École d’hygiène de l’Université de Montréal.

La répartition des tâches

Le directeur Dr Frappier fait la gestion de l’institution avec l’aide de son Conseil technique, qui se compose de quatre directeurs adjoints de l’institut. On retrouve entre autres le Dr Victorien Fredette, Dr Lionel Forté, docteur et vétérinaire Maurice Panisset et Dr Jean Tassé qui font partie de ses plus proches collègues. On retrouve également d’autres membres qui peuvent participer aux réunions : le secrétariat de la recherche, le secrétariat de production, le secrétariat de la direction, le comité de construction, le comité de sécurité sociale et comité des règlements. Les travaux reliés à la recherche possédaient un niveau de complexité qui demandait une organisation aiguisée et une collaboration de tous les instants entre les pairs. En vue de diminuer sa charge de travail, le directeur a séparé les tâches administratives avec les directeurs adjoints, chefs de section et chefs de laboratoire.

Depuis lors, l’Institut qui changea de nom pour devenir l’Institut Armand-Frappier le 1er juin 1975 œuvre dans le domaine de la recherche et de la médecine préventive. Elle poursuit sa mission et contribue au domaine de la recherche et de l’enseignement dans le but de soutenir la communauté et la santé publique.

(Texte réalisé par Caroline St-Jacques dans le cadre de son stage en techniques de la documentation à l’INRS; Mars 2021)


Médiagraphie

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