Et ils était huit!

La généalogie des centres de recherche de l’INRS

Au moment de sa création en décembre 1969, l’INRS constituait une nouveauté dans le système universitaire québécois. Pour la première fois, l’État instituait un établissement universitaire ayant pour objet la recherche fondamentale et appliquée et les études avancées. Pour la première fois également, l’état confiait par lettres patentes à une université un mandat précis, celui de constituer des centres de recherches ordonnés au développement économique, social et culturel du Québec.

Établissement du réseau de l’Université du Québec, l’INRS a pour objet la recherche fondamentale et appliquée, les études avancées et la formation des chercheurs. Dans le cadre de cet objet et tout en poursuivant les finalités propres de la recherche universitaire, l’Institut doit, de façon particulière, orienter ses activités vers le développement économique, social et culturel du Québec. Le Conseil d’administration de l’INRS constitue, conformément aux règlements généraux de l’Université du Québec et en liaison avec les organismes publics compétents, des centres de recherche ordonnés au développement économique, social et culturel du Québec. Ces centres sont ouverts à l’ensemble de la communauté universitaire et scientifique du Québec.

Un peu plus de dix ans après sa fondation, on ne recense pas moins de huit centres de recherche à l’INRS : l’INRS-Santé, l’INRS-Énergie, l’INRS-Télécommunications, l’INRS-Urbanisation, l’INRS-Eau, l’INRS-Géoressources (lui-même issu de l’INRS-Pétrole), l’INRS-Éducation et l’INRS-Océanologie. Et tout ceci avant même l’arrivée de l’Institut Armand-Frappier au sein de l’INRS!

Et ils sont 4….

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Comme le montre le diagramme ci-dessus, les quatre centres que nous connaissons aujourd’hui sont le résultat d’unions ou d’évolutions des centres de recherche établis dans les premières décennies de l’histoire de l’INRS. Les seuls centres qui n’ont pas connu une telle continuité au sein de l’INRS sont l’INRS-Éducation et l’INRS-Océanologie. Le premier a cessé ses activités en 1985 pour diverses raisons, dont un important déficit et une concurrence vive de la part d’autres institutions universitaires. Le second a été cédé à l’Université du Québec à Rimouski en octobre 1998 dans le cadre de la fondation de l’Institut des sciences de la mer (ISMER).

Cette histoire n’est toutefois pas terminée! Comme l’a dit le philosophe grec Héraclite d’Ephèse, rien n’est permanent, sauf le changement. Seul le changement est éternel. Avec un cinquième centre INRS qui se pointe sur l’horizon des collines charlevoisiennes, il y a fort à parier que la généalogie des centres INRS devra bientôt être mise à jour! …. Et ils seront cinq!

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